En cette période chargée pour l’administration fiscale sénégalaise, deux affaires attirent principalement l’attention. D’abord, il y a le litige entre le groupe Afrika SA (anciennement BDK SA) et la Direction générale des impôts et domaines (DGID) concernant la restitution de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Initialement, le groupe avait payé une somme considérable au Fisc en vue de cette restitution. Néanmoins, après avoir minutieusement examiné les documents, l’administration fiscale conteste une partie de cette somme, arguant qu’une restitution de 562.069.895 Fcfa n’est pas justifiée. En réponse, Afrika SA a intenter une action en justice pour obtenir la restitution auprès de la DGID, et une audience est prévue cette semaine pour résoudre ce différend devant les tribunaux.
En parallèle, la deuxième affaire oppose le Fisc à Philip Morris International (PMI). Initialement, PMI été confronté à un redressement fiscal de 3,742 milliards de Fcfa, décision à laquelle PMI a contesté. Après un processus de contestation gracieuse, ce montant a été réduit à 1,7 milliard de Fcfa. Néanmoins, en début de semaine, le tribunal a statué en faveur du Fisc, rejetant le recours de PMI. La société est maintenant contrainte de payer cette somme sous peine de sanctions fiscales.
Aux approches des audiences décisives pour l’affaire Afrika SA et la décision contre PMI, le journal afirme que les actions de ces conflits peuvent avoir de grandes répercussions non seulement pour les parties impliquées, mais aussi pour le cadre fiscal et juridique du Sénégal dans sa globalité.